ACHETER UN MULTIVAN :

COMMENT ACHETER UN MULTIVAN ?


En résumé, il y a 3 solutions :

1) Acheter d’occasion en Allemagne

2) Acheter d’occasion en France

3) Acheter neuf en France
Il n’y a pas d’intérêt à acheter neuf en Allemagne.
Comparativement à la France, le prix d'achat TTC y est légèrement inférieur (de 500 à 2000 € environ selon les versions). Mais les véhicules y sont aussi nettement moins bien équipés : ainsi, la "radio-cd delta" ou la roue de secours sont en option, même sur la version "Highline" ! Chose assez incroyable pour un véhicule de ce prix...

Du coup, si l’on compte les frais de transport, les nombreux frais administratifs là-bas puis en France et toutes les nombreuses démarches d’homologation à faire en Allemagne (en Allemand courant, devant des guichets de fonctionnaires, avec des gens qui poussent derrière !) puis ici (DRIRE, Préfecture, Conformité, Mines, etc...) et le temps que ça prend, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
1) Acheter d’occasion en Allemagne

Vu le grand nombre de Multivans vendu là-bas (chacun étant chauvin, l’Allemand achète du Multivan et le Français achète de l’espace !), l’offre d’occasion est pléthorique et inespérée.
On trouve sur internet, directement ou par l’intermédiaire de courtiers, de nombreux véhicules de 30 000 km et 2 ans d’age, toutes options (y compris des options rares comme le chauffage stationnaire) pour 7 000 à 15 000 Euros moins cher que le prix neuf catalogue en France.
C’est tentant mais...


- Soit il faut aller là-bas, au minimum 2 fois, si on tombe tout de suite sur le bon, et bien parler Allemand (car même si un concessionnaire parle parfois Anglais, les particuliers et les fonctionnaires parlent Teuton, point barre !).

Compter au moins 1000 euros de frais (administratifs, hôtel, restaurant, train ou voiture plus plateau, etc...) et de nombreuses et longues (c’est fait exprès !) démarches d’homologation en France.
Rien qu’obtenir les plaques de transit allemandes (obligatoires) est du boulot !...
Sans compter qu'en France, depuis 2008, certains en haut lieu ont décidé que les véhicules achetés d'occasion à l'étranger polluent forcément plus que les mêmes achetés d'occasion dans l'hexagone !...
Du coup, ces derniers doivent s'acquiter, eux, de la taxe CO2 comme des neufs !!!


Savoir également que les kilométrages ne sont jamais garantis en Allemagne et que sur les foires à l’occasion, des gens circulent avec des boîtiers électroniques et pour 75 Euros vous changent le kilométrage de la voiture et vous mettent le chiffre que vous voulez !

Le mieux est donc de bien s’y connaître en mécanique et d’avoir de la famille là-bas.

- Soit vous passez par un courtier.

Ce sont des professionnels français qui font essentiellement leur publicité sur Internet et y affichent à leur enseigne des véhicules photographiés en Allemagne (et qu’on retrouvent souvent sur les sites d’annonces allemands pour 2000 à 3000 euros moins chers).
Ils se chargent de ramener le véhicule en France (toujours sans kilométrage garanti), de l’homologuer avec leurs correspondants administratifs habituels et souvent de le livrer chez vous.

Ce peut être intéressant, mais...
Il faut être sur du sérieux du correspondant, dont on ne connaît parfois rien, ou sur lequel il n’y a aucune info sur le net... et auquel on va envoyer de l’argent, néanmoins.
On ne voit pas le véhicule sur place avant l’achat, ni la tête du vendeur d’ailleurs !
Certaines caractéristiques des véhicules diffèrent d’un pays à l’autre.
Certains concessionnaires français rechignent à entretenir ces véhicules, disant qu’ils n’ont pas de machines-test aux normes allemandes pour le faire (même si, parait-il, c'est faux et que la machine "VAS 5051" est la même partout en Europe)...
Le guide utilisateur est en Allemand...
2) Acheter d’occasion en France. Deux cas de figures:


- Soit vous achetez un véhicule acheté neuf en France.
On se retrouve dans une situation habituelle, connue et rassurante.
Exiger les factures d’entretien, prouvant que le véhicule est bien Français, et le manuel de l’utilisateur en Français.
Il n'est pas idiot également de vérifier pour les modèles d'avant 2006 si la pompe à eau a été changé. C'est une panne rare mais embêtante et son évocation peut toujours permettre de négocier le prix !

Car il faut bien constater que les Multivans décotent peu et que certains vendeurs (notamment sur les hauts de gamme) demandent des prix exagérés, alors que c’est justement sur les hauts de gamme que les concessionnaires sont les plus enclins à faire de belles ristournes.
On se retrouve parfois au final avec des véhicules de 40 000 km vendus environ 3000 euros moins cher que du neuf bien à soi (et bien négocié !), avec 0 km garanti.

Donc ne pas hésitez à négocier “sévère” !...
Ou à songer à le prendre neuf...


- Soit vous achetez un véhicule de seconde main qui a été acheté précédemment d’occasion en Allemagne, en le sachant... ou pas.
Vu le peu de Multivan neufs vendus en France, c’est beaucoup plus fréquent qu’on le croit.
On se retrouve avec les mêmes inconvénients que les véhicules allemands (à part qu’en général on voit le véhicule) mais avec des prix “français” !

Un certains nombre de malins (souvent germanophones, parfois de l’est de la France) roulent ainsi 25 000 km dans une voiture de luxe puis la revendent plus chère qu’ils ne l’ont achetée, faisant ainsi une amusante plus value !

Problème : incapable de connaître le vrai kilométrage, vous ne savez pas où vous en êtes de l’entretient, par exemple.
C’est ballot !!!... car un moteur, ça coûte cher...
3) Acheter neuf en France :

Ce n’est pas obligatoirement la solution à laquelle on pense en premier.
S’il y a moyen de faire une bonne affaire d’occasion, autant ne pas se priver !

Puis on se rend parfois compte (du moins jusqu'à maintenant car, plus la France achètera de Multivan plus dans le futur cela changera) que les annonces de vrais particuliers sont rares et disséminées sur tout l’hexagone !
Et que ceux-ci sont gourmands et ne proposent pas souvent exactement les options que l’on désire.

Certains disent aussi qu’il est prudents de ne pas acheter les premiers modèles de T5 sortis car, au début, certains moteurs auraient eu des problèmes et certains faisceaux électriques étaient joueurs !...
(Il circule sur le net l'histoire d'un gars qui n'a pas eu de chance : sa clim est tombée en panne en même temps que ses portes latérales électriques s'ouvraient toutes seules !).

Alors on regarde chez les concessionnaires (il est conseillé d’en faire plusieurs et de les mettre anonymement en concurrence !) et on s’aperçoit d’une chose étonnante :

Ce véhicule est vendu dans le réseau utilitaire où les vendeurs sont contraints à des ristournes drastiques sur des véhicules deux fois moins chers mais achetés tous les ans par poignées par des entreprises qui dictent presque leurs lois !

Les vendeurs ont alors plaisir à vendre un véhicule différent, beau et rare (et cher) avec la vente duquel ils vont faire une commission sympathique et étonner leurs supérieurs !

Ils savent que ce véhicule en concession va attirer l’oeil de futurs clients, voire les patrons des entreprises qui achètent du Caddy par cagettes !

Et sans doute que Volkswagen ne voit pas d’un mauvais œil une dissémination sur les routes d’un de leurs vaisseaux amiraux méconnus.
Cette “publicité itinérante” pour un produit non promu... vaut bien une ristourne sans doute !

Du coup, si l’on négocie bien, on se retrouve avec un véhicule magnifique, neuf, calé exactement sur son cahier des charges personnel, à un tarif canon (surtout pour du VW, pas très connu pour ça)... et qui enterre carrément au plan rapport Qualité + Fiabilité + Habitabilité / Prix, les Espaces haut de gamme, les rustiques et petits “Grand Voyager”,  les Trafic “Generation”, les Viano peu réputés pour leur fiabilité et autres rares concurrents.

Par ailleurs, le Multivan peut être codé "Camionnette" (VU) ou "Break" (VP) sur sa carte grise (comme le California qui peut aussi être classé en "Camping-car"). Les garages "Utilitaires" qui le vendent ont tendance à le déclarer "Camionnette" par habitude. Ceci peut avoir des avantages fiscaux, financiers ou professionnels mais implique normalement des contrôles techniques un peu plus fréquents. Acheter neuf son Multivan est donc un bon moyen de préciser à son concessionnaire, avant les démarches en préfecture, que l'on souhaite une carte grise "VP", si c'est le cas. 

Il n’y a plus ensuite qu'à attendre entre deux et trois mois (quand même...) entre la commande et la livraison, à moins que par chance un véhicule en stock sur parc vous convienne.

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Sachant qu’à la revente on s’y retrouve (ou sachant que je veux garder le mien très longtemps), avec un garagiste content pas loin de chez moi (pour l’entretien),
une certitude absolue sur l’histoire de l’auto
et une garantie de 2 ans sans aucune limitation de kilomètrage !...
... c’est cette option (folle en apparence, mais pas tant, finalement...) que j’ai choisie !

A vous de voir...




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